Aster : Il faut que je trouve mes questions parce que je les ai écrits quelque part normalement. Tu veux les lire avant ? Dédé : Non. Aster : J'ai demandé à Gilles aussi qu'il fasse les questions avec toi comme ça on a deux avis. Depuis quand tu pratiques l'escalade, quel rapport tu entretiens avec cette pratique et aussi les pratiques de la montagne et comment elle a évolué au fil du temps ? Dédé : Bon bon, je pratiquais l'escalade depuis facilement 50 ans d'année. Je crois que c'est au lycée et la vocation m'est venue avec des cours d'un guide de haute montagne qui s'appellait Claude du Villiers et à l'occasion d'une sortie d'escalade, j'ai eu la révélation. Je vais commencer l'escalade à une époque. Ok. A une époque et est-ce que tu as, du coup, parce que du coup j'imagine t'as pas commencé, enfin tu ne connaissais pas grand chose à l'escalade quand t'as commencé ? Non, je commençais avec le club El Pen Français et la sortie a été organisée. Il y avait un lieu d'endez-vous et on travaillait, on grimpe avec des potes, donc on a appris de manière très, très empirique et de manière très désorganisée. Ok. Et ça dans le sud, dans les calanques ? Dans le sud, dans les calanques. Ok. Puis on a commencé à grimper de plus en plus. Et ensuite, je commençais à faire de la montagne et je me suis entraîné, donc pour aucher des goûts, pour enchaîner une quinzaine de voies de 100 m pour arriver à être au top pour faire des grandes voies des apes. Ok. Donc c'était plus un moyen qu'un moyen d'entraînement ? Au début c'était un moyen, après ça a été la passion du lieu, mais au début c'était un moyen pour s'entraîner. Ensuite, l'escalade a évolué grâce à l'accident de mon frère dans une grande voie d'artificiel, où il est tombé, il a débutonné toute une fissure, il a décidé donc à la Grotte de l'Hermite de rééquiper toutes les vieilles voies d'artif. Ok. Du coup, moi j'ai eu la chance, parce que ma génération c'était pas des gens qui connaissaient le trait au niveau, j'ai eu la chance d'avoir la possibilité de m'entraîner sur des voies de cet A, cet B, cet C, 8A. Et du coup, de pouvoir les faire. C'est comme ça que j'ai pu faire évoluer ma pratique, par rapport au champ de mon âge. Ok. Ensuite j'ai passé le monitor à l'escalade, en 88. Et puis, je me suis aperçu que le monitor à l'escalade, c'était quand même pas ma vraie passion, l'escalade c'était plus devenir guide. Et du coup, en 93, j'ai tout arrêté pour passer la guide, grâce à Patrick et de l'ingé. Je vais pas m'étendre parce que c'est trop long. Ok. Grâce au blond, j'ai tout arrêté. Et à l'âge de 35 ans, j'ai changé de job. Ok. Puisque tu disais quoi avant ? J'étais dans l'industrie. Ok. Pas un truc en rapport avec le sport ? Non, rien à voir. Ok. Et du coup, depuis que c'est ton métier, tu entretiens du coup un rapport différent à la pratique de l'escalade ou de la montagne ? Oui. Quand tu es professionnel, tu entretiens un rapport différent parce que tu es moins au top que les amateurs en fait. Parce que quand tu travailles en tant que guide ou en tant qu'aumiteur, le niveau, le niveau il baisse. C'est sûr. Puis moi, je suis aussi passionné par... Je fais beaucoup de vélo, de triathlon. Donc à une époque, je me suis arrêté de grimper dans ce qui était le niveau pour moi. Et j'ai fait d'autres activités. Il serait vrai que l'activité professionnelle en escalade ou en montagne n'est pas forcément de maintenir le niveau. Ok. C'est parce que tu passes moins de temps à t'entraîner ? Ah ben oui. Ok. Et du coup, j'ai fait la même chose... Vas-y. Moi, je veux vraiment... Bah ouais, mais j'ai besoin... On a besoin d'un peu de contenu. Puis vous avez pratiqué dans les mêmes bueux et tout, c'est un rapport avec les calombes. Donc ça nous intéresse. En fait, ce qui nous intéresse, je fais une petite parenthèse. Ce qui nous intéresse, c'est vachement l'évolution de la pratique et à quel point tu es très important. Et puis, je me suis dit, je vais faire une petite parenthèse. Je fais une petite parenthèse. Ce qui nous intéresse, c'est vachement l'évolution de la pratique. Tu vois ce qui s'est passé quand c'est devenu un parc. Et tu vois comment ça évolue maintenant. Ah, l'évolution de la pratique au niveau du parc national ? Ouais, mais ça, on en parlera après. Là, c'est juste... La seule partie qu'on va voir qui est bien tombée, parce que je suis même pas évident à moi. Dans l'évolution ? Non, mais moi, vas-y. Et du coup, la question, c'est enregistrant. Donc, la question, et on va utiliser ce que vous dites, mais on va l'écrire et vous verrez ce que je dis. Donc, la première question, c'est, depuis quand tu pratiques l'escalade ou l'espoir de montagne ? Ah, le sport de montagne. Attends, tu te dis la suite comme ça, tu vois. Ensuite, quel rapport t'entretiens avec cette pratique et comment elle est évoluée, du coup, depuis que tu as commencé à le faire, jusqu'à maintenant ? Je ne sais pas, mais je ne sais pas. Parce que là, elle fait un moment. En fait, moi, j'ai commencé à m'opérer à très peu de jeunes. Bon, donc, je n'ai pas grand-chose, et c'était pas... Après, je suis allé aux écursistes par séance, j'ai crampé, j'ai appris à l'ancienne, j'avais commencé, j'avais pas de baudrilliers, et on faisait tout avec les gros chaussures en petit nom. Et j'ai appris avec des gens qui pittonnaient. Moi, je suis issu de la culture pitton. Je t'explique pourquoi je dis ça, c'est parce que, bon, on a fait plein de bois, j'ai fait des bois des ouvertures aux verdants, les premières, ça, c'est en T15, sur pitton. Avec des coins de bois et tout. Et sur ce, ils sont arrivés les spits et les perçois. Et nous, c'est vrai, ils disent que la première chose qu'on a fait, les premiers spits, on les levait. Ils les faisaient péter parce qu'en touristes, ils n'étaient plus d'un jour avec les pittons, et que ce n'était pas très écologique, donc on les a cassés. On les a mourés. C'est à dire que j'ai appris que j'ai fait ça avec des collègues, notamment des B.E. qui sont B.E. mentalistes, on avait levé les poids. Mais comme je ne suis pas trop bête, les gens, je me suis pointé justement à la paroi des... de la paroi jeune au Goudre. Et il y avait deux types qui pervaient la perceuse. Donc, en fait, je les suis appris, c'est Gilles le Bernard et Hervé Guigarrelli, celle-là que je l'ai connu. C'est dommage qu'ils ne soient pas là, Hervé. C'est rigolo parce que l'histoire, c'est ça. Et en fait, moi, je suis allé discuter avec eux, je ne comprends pas ce qu'ils font. Il y avait une mentalité qui consistait à équiper du bas, on n'allait pas d'avant, on ne perdait pas, et je ne comprendais pas ce qu'ils faisaient. En fait, on n'était pas contre, mais en fin de la maïsse des sympas, c'est une autre façon de voir le scarab. Moi, j'ai appris à m'adapter de la préhistoire de l'escalade du pitonnage. Je ne suis pas des pitonneurs qui m'ont appris à pâtir les poids, donc là, je suis redoutable. C'est des voies d'artif. Et après, on était confondé à ce qu'ils appellent le libre. Ce qui est libre, c'est l'escalade de la liberté. Il y a l'escalade libre et passé en livre. Nous, nous, nous étions des petits clubs, nous étions adaptés aux forts. Des mecs un peu comme toi qui venaient, j'ai filmé six fois, je n'ai pas du mal du surplore libre, les voies d'artif comme faisaient, ils étaient des pitonnés, ils étaient des spits. En début, ça me faisait un peu suer, et après, en discutant, c'est notre maïsse. Mais c'était à la main, il tapait tout au temps pour noir. Et d'un coup, il n'y avait personne sans fil. Avec des uberules qui faisaient des trucs, ils faisaient des portes en quoi, mais moi, je n'avais plus les spits. Jusque nous, l'histoire, c'est quand même que les spits, on avait peur parce qu'ils ne tenaient pas. Mais que par contre, nos pitons, ils étaient meilleurs que les spits. Deux minutes, cinq kilos, face à des points qui pétaient des fois, c'était quand même polybite. Et moi, j'avais fait des choses avec des spélo. J'avais vu que les spélo, ils tapaient au temps pour noir. Donc j'ai acheté le temps pour noir. En me disant, on fait des voix sur des points amovibles, donc des pitons, des coins de bras, ou je ne sais pas quoi. Mais les rollers, on les confortent avec des spits à la main. Donc j'ai appris à planter les spits à la main. C'était ça l'histoire. Mais pas de perceuse. Pas de perceuse. T'as jamais, t'as jamais... Après, j'ai connu Cambon. On était ici, on a ouvert avec lui l'ouvré. Moi, il me fait laisser des longueurs avec la perceuse. C'est vrai qu'il fallait mettre des spits et pas de spits, on ne va pas la décider à la froide. Et puis il faut l'évoluer. Moi, j'ai participé à ce... Je me suis sans raison, et on m'a remis une question. Les baudriers, c'est pareil, on n'avait pas de baudrier. On avait des baudriers fabriqués. Voilà, jusqu'au jour où je suis tombé au Verdun, je me fais 20 mètres. C'est les cuissards qui ont cassé quand même. Donc depuis, j'ai acheté de nouveaux baudriers. On a fait toute une évolution technique qui fallait faire. On avait le baudrier de Gaston-Ramuffin, qui tu tombais, tu t'as arraché des testicules. Il y avait le Williams, c'était un vieux baudrier que tu n'as pas du connaître, tu passais de vagues. Après, la prise des baudriers modernes, d'un coup de pied, c'est adapté à la technologie. Maintenant, je trouve qu'il y a trop de technologie, mais ça, c'est bon pour moi. Dans l'équipement ou dans le matériel en général ? Pour l'équipement, avec Cambon, on avait vraiment discuté qu'il fallait faire un truc propre. Nous, on faisait de l'escalade sur une ligne de faiblesse. On a été obligés d'aller au speed, il y a la perceuse de donc, parce que tu attaques des lignes de force, il y a une surnodale, tu n'as pas d'engager 30m surnodale, il faut pas déconner. C'est un peu ce qu'on a eu quand j'ai un peu flippé. Tu ne peux pas t'engager. Donc tu es obligé de mettre des speeds, comme on m'a donné, il faut arrêter notre con. On va dire des speeds, on peut être trop à certaine anoire. Mais quand même la pratique elle a changé, quand tu en as donné, les personnes s'en finissent. Parce qu'il y a tout un certain de gens qui ont acheté des personnes, qui se sont pris pour un petit peu de milieu, de l'équipement et tout. C'est ce qui se passe à l'heure actuelle avec le green speed et tous les organismes de maintenance. Ah, je connais des gens avec green speed. Oui mais ils sont bonheur, mais le problème c'est qu'ils ont des gens dans des mains, qui saillent, ils sont. Donc il y a des gars, quand on a téléphoné au parc des Calants, pour demander s'ils pouvaient rééquiper certaines voix et tout, sans tenir compte des avis collectifs qu'on avait nous sur les Calants. C'est un peu grave ça, hein. Ça c'est grave. Ok. Voilà, l'histoire c'est ça. Bon, puis moi j'ai pris plusieurs speeds, mais j'ai écrit dans une, j'ai fait une voix à la sur-tape, où j'ai écrit que la lage, bon, les speeds et les équipements d'arro. Moi j'avais toujours ouvert des voies du bas. Ok. Après je me suis affaire de jouer des voies d'arro, parce que tout simplement à la sur-tape, tout c'est cruel. Donc je me suis fait rire pour aller du bas, je l'ai fait, hein. Ouais. C'est bon, j'ai des pasques, on a mis des voix, nous on les a mis, on a dit, ne les faites pas quoi. Donc c'est bon, quand tu viens d'arriver à la, il faut commencer à admettre que tu peux avoir d'autres techniques, qui sont... Donc on a regardé équiper des voix, voilà. Ok, trop bien. Bah t'as répondu à ma deuxième question. Pas mal quand, hein. Oui, regarde, ma deuxième question c'est, quand vous avez commencé à équiper dans les Calants, c'est fait. Mais alors, dans les années, attends. Moi c'est venu dans les années 95, 96, tu vois, mais c'est... Il y a toute une vague qui est venue, c'est venu avec les personnes, ça me filme. Ok. Bon après... Ouais mais eux c'est... Eux c'est des pas pareils, l'équipe de Bernard, tout ça, je dis pas pareils, mais moi je suis à discuter avec eux. Ok. J'ai passé le bourré, à tout passer, ah, qu'est-ce que c'est qu'on a, parce qu'il y en a qui sont restés comme ça, là, hein. Moi j'en connais avec les collègues à moi, qui sont encore... Ils sont encore sur du piton. Ah oui oui oui. Ou qui sont contrôlés, vers un carrière, à la mer, il faut évoluer dans la vie, il faut arrêter d'être comme quoi. Ben oui. Mais tu vois, c'est trop bien, parce que je suis content que t'aies fait du piton, et que lui, il n'est pas forcément... Non non, il n'est pas du tout là-dedans. Donc c'est parfait, parce que... Ben tu vois, par rapport au qu'est-ce que ça... Il faut que tu la régisses. Mais ça enregistre tout ça, là, c'est tout à l'heure, ça enregistre. J'ai des discussions maintenant avec lui. Parce que lui, il a fait des trucs fabuleux et tout. Mais moi, j'ai ouvert plein de trucs. Je m'aperçois qu'avec mes techniques anciennes, j'avais pas peur d'aller sur Projive, moi, tu vois. Après, il rééquipe, faut le dire. J'ai fait une truc... C'était une ouverture que je voulais avec un mec. Ça, c'était une belle histoire, ça. Qui était ouvert d'homme, qui s'appelle Antonin Rodin. Bon, enfin... Ça me dirait rien, mais... Oui, avoir le mec, on a offert des voix d'artif en 1996. Oui. Il a eu des belles voix d'artif. Et lui, il m'a téléphoné jour et je me disais « Ah, ce que tu voulais, c'est que les équipes. Les équipés. » Et moi, j'ai proposé, avec Rani, qui avait interprété son corps, elle a dit, « Écoute, on te propose d'y aller avec toi. » En fait, la réalité, c'est ce qu'il avait déjà fait. Mais bon, c'est pas grave. On lui a proposé, nous, d'y aller avec lui. Mais toi, il a réagi. C'est pas grave, vas-y. Oui, oui, oui. Et lui, il peut pas supporter les piteurs. C'est pas de son truc. Les piteurs, les vieilles cordonnettes, tout ça, c'est pas de la scrave, c'est pas pour lui. Ça me fout. Il sait pas de quoi il parle. Il prend une chaise. Mais il ne sait plus ce piteau que toi. Toi? Oui. Moi, je lui m'ouvre plus de voix que toi. On s'en fout. Voilà, toi, mais ferme-lui. C'est une entre-approche. Mais non, pas du tout. Ah, si. Moi, je t'ai dit que c'est là que vous avez tout faux, les gars. Ah, moi, je vais pas vous poser les pratiques. Vous êtes en train de vous poser les pratiques. Alors que non, on a une main globale d'escalade. C'est-à-dire que moi, j'ai... C'est qui? J'ai reflet des voix à des incinéraires, de la grande envergure. C'est vrai que je n'allais pas... Je n'allais pas dans les carins qu'on ferait des voix de 100 mètres. J'allais faire face à des jorasses. Avec les poroncrots, il n'y avait pas de piteau. Donc c'est vrai qu'il fallait rééquiper. Donc des piteaux, je les plantais, des centaines, c'est exactement ce que je vais vous dire. Moi, je suis un des rares, à pas avoir été contre l'esprit, et à lui demander à ton frère et à Hervé de discuter avec eux pour savoir comment, pourquoi ils faisaient ça, et de m'adapter à la situation. Ce qui veut dire qu'il n'y a pas beaucoup de vieux conne de l'époque comme moi, qui étaient capables de le faire en cette situation. Vous, vous êtes adaptés à plein de choses, parce que vous êtes beaucoup plus forts. Moi, la génération des mères que je connais, c'est adapté à une nouvelle pratique. Donc on a eu une nouvelle approche d'escalade. Le niveau, alors ce qu'il faut, il ne faut surtout pas opposer les pratiques, et le niveau augmenté grâce à l'équipement. Oui, ça c'est indéniable. C'est-à-dire quand tu... Ça, tu me réponds, enfin tu m'expliques ça, dans la question que je vais te poser là. D'accord. Et c'est pas les pratiques qui ne sont pas opposées. Tu vois, des caractères, je suis au pied, mais c'est pas grave. C'est pas grave. Bon, lui, tu n'es dangereux pas. Alors, monsieur Berga, quand est-ce que vous avez commencé à faire mes cales ? Non, pas lui, il ne soit pas rapité pas pour le moment. Il va nous tirer quand même 3 heures. C'est tout ce qu'il va faire, d'un cible. C'est 74. Oui, moi aussi. Tu vois, un frère jumeau. Frère jumeau, tu le contes ? C'est incroyable. On est mort, on est mort. Oui. Bon, alors la question, c'est quand est-ce que... quand est-ce que tu as commencé à... à équiper dans les calanques ? Alors, moi, j'ai commencé à équiper dans les calanques dans les années 90, avec mon frère Gilles. Mais je n'ai pas équipé que dans les calanques. J'ai ouvert des voies à la Sainte Victoire, j'ai ouvert des voies à la Sainte Bomme, depuis dans tous les pays du monde où je suis allé grimper. Chaque fois, je suis ouvert des voies. Mais... je ne suis pas... Comment expliquer ? Je n'ai pas besoin, pour ma satisfaction personnelle, de dire que j'ai équipé tant de voies. En fait, moi, je m'en fous complètement. Je n'ai pas de reconnaissance à voir, par rapport au nombre de longueurs, au nombre de spits que j'ai équipés, que j'ai plantés. Je m'en fous, en fait. Ce que je vois, c'est que j'ai passé ma vie à grimper. Quelques fois, j'ai alterné avec le sportif et le pratique plus traditionnel, parce que c'est le terrain et l'éthique du lieu qui le voulait. Tu allais dans les Dolomites, il y a des voies que tu ne pouvais pas toucher, tu ne pouvais pas équiper, surtout à l'époque. Donc, dans les années 90, grâce à mon frère et à cause de son accident, il y a eu une évolution de la pratique, qui a fait que les grandes voies d'artificiel n'avaient plus lieu d'être dans les calques. C'est dangereux et ça ne sert à rien. Pour faire 50 mètres d'escalade, tu passes 10 heures, pendues à des bouts de trucs rouillés, c'est complètement mais débile. Ça ne sert à rien. Donc, de faire peur, avec le plomb que tu vas mater, te dire je monte dessus à ce qu'il tient, ça ne représente rien. Et grâce à ce changement, non, ça ne représente rien, ni pour moi, ni pour les autres. J'ai grimper avec Christian Guillaumard, qui lui était un adept du crochet et de l'engagement psychologique, mais il le faisait dans du 6B. Et le jour où on a commencé à grimper ensemble, je me suis dit Christian, ça ne sert plus à rien, ça ne sert plus à rien. Avec les qualités que tu as, mets-toi à grimper, faisant un équipement correct. À la limite, tu engage encore plus. Et on a équipé ensemble une paroi au cabanon, ça ne va pas plus haut que 8 à plus. Donc pour vous, ce n'est pas très intéressant. Mais on faisait, par exemple, il y a un grand 7C ou 7C+, ou le pas de bloc de 7C, il était 8 mètres dessus, dernière ligne. Donc, là, oui, tu n'es pas dans le 6B, tu es dans ton petit étrier, en train de te céguer sur un truc qui n'est pas costumé. Christian Guillaumard, il l'a compris, pourtant il était dans la pure tradition de l'équipement, je ne dis pas arcaïque, mais ancien. Et il a changé. Et il y a peu de gens qui connaissent cette histoire de sa vie, très peu. Je lisais dans un sourire journal, un article d'un gars qui l'a bien connu, mais pas la période où je l'ai connu juste avant qu'il parte en Nouvelle-Calédonie. Il ne connaisse pas cette époque de la vie de Christian Guillaumard, où il était dans Médus, au-dessus d'un piton pourri, ou il ne savait rien, ou il ne savait plus, pas le 7C, mais le 6B. Tu te fais peur sur une histoire d'équipement. C'est comme ça qu'on a évolué de cette pratique, qui existe toujours dans les dolomites, face nord des grandes jurances, pas de spites, qui existe toujours en dehors des guerres. Il y a un mix des pratiques, face nord des guerres, la voie normale, qui ont encore des anciens équipements. Mais à droite, tu as une voix d'un petit peu plus forte, que d'un petit peu plus fort. Et ça va jusqu'à 7, 8, je ne sais pas. Tu as vraiment un mariage harmonieux des pratiques. Et sans cette évolution de l'équipement, les grimpeurs n'évoluent pas. Ce n'est pas possible. A l'époque d'Èle-Dingé, ceux qui gagnent les compétitions, c'est les Français. Pourquoi ? Parce qu'il y avait les plus belles voies, les plus difficiles des Français. Les Italiens, les Japonais, les Irayamas, les Anglais, les Américains, les Français aussi. Grâce à cette transition qui a été initiée avant l'équipement des voies de la Grotte des Goudes, par les frères Bergars par exemple. Mais oui, parce qu'ils ont commencé, ils ont initié ce changement d'état d'esprit dans le temps du Spitz. Voilà. C'est un peu l'idée. Moi je ne suis pas d'accord avec toi. On n'a surtout pas de notre accord. Il n'y a pas, il t'y a peur ? Je vais. Est-ce que tu veux nous parler quand tu as commencé à équiper dans les calanques ? En fait, équiper et ouvrir, c'est deux choses différentes. Moi j'ai ouvert très très tôt dans les calanques, je pense en 1976, en 1977 on a déjà ouvert des voies pas forcément très intéressantes. Mais on ne les laissait pas forcément équiper au départ. Mais vous les équipez comment ? On partait du bas, on metait des pitons, puisqu'on avait assez peu de coinceurs, on n'avait pas de friennes à l'époque. Donc on partait du bas, on arrivait en haut, on mettait les pitons, on avait besoin, c'est-à-dire en général assez peu quand même, on a appris progressivement, en particulier avec le jardin d'enfant, avec face-wise des bouddles, on a dit si on veut que les gens refacent les voies, il faut quand même que les points soient et qu'il soit sûr. Au départ on a équipé quand même très bons ailles, par exemple au jardin d'enfant, on avait 3 speeds sur une longueur de 20 mètres, 3 speeds de 8, il fallait faire 6 mètres pour arriver au premier, tu faisais encore 6 mètres pour arriver au 2ème et encore 6 mètres pour arriver au 3ème, et après tu sortais. Donc on a fait un peu de wiring, et moi j'ai eu un peu peur en allant au premier. Donc ça montrait que voilà, on payait les speeds de notre poche, on les mettait à la main, mais on était déjà quand même en effet dans l'idée qu'on laissait les points à demeure pour que les gens puissent refaire la voie dans de bonnes conditions. Ok. Et alors, je dis que vous laissiez les speeds, mais ça va te parler, il y avait des topos à l'époque qui parlaient de...il y avait un recueil ? Oui, bien sûr, il y avait des topos qui étaient bien avant même le moment où je grimpeais dans les calanques, il y avait des topos de Filippi Ely, et ensuite il y avait les topos de Lucchésie qui se sont développés de façon... Ça sur le camp de l'équipement... Alors il y avait des voies qui n'étaient pas équipées, c'est-à-dire qu'en fait quand on a démarré une voie, on ne savait pas toujours combien de points on allait trouver. On faisait des voies où maintenant, qui sont très bien équipées, où il n'y avait rien dans les longueurs et où on était obligé de mettre son piton, le second enlevé le piton, et après, etc. Donc c'était un peu la bonne franquette en fonction des pitons que les autres n'avaient pas réussi à enlever, qui en restaient progressivement de plus en plus. Et c'est vraiment un peu avant les années 80, 1978-1980, et après, ça s'est généralisé que vraiment, on a considéré que c'était mieux de laisser les pitons dans les voies pour que tout le monde puisse les faire sans amener le marteau ou le piton, parce que quand on avait un piton à mettre, il fallait s'arrêter dans des positions parfois saugrenues. Tu sortais le marteau, tu sortais le piton, tu le mettais, il fallait quasiment être capable de lâcher les deux mains. Donc dans des diètes en 6B, par exemple, ce n'était pas du tout évident. Tu le tapais, t'es espéré qu'il y a de bien, il n'y avait pas de dégânes à l'époque. On sortait une sangle de autour du buste, on enfilait la sangle dans le trou du piton, ensuite on mettait un mousqueton, ensuite on mettait la corde, ça pouvait prendre un quart d'heure, si le piton était dur à mettre, ça pouvait prendre un quart d'heure. Et du coup, on en mettait que 4 ou 5 dans les longueurs, ce qui faisait des passages très engagés. Et le second, on enlevait les pitons, et quand il n'arrivait pas à enlever un, ça faisait la chance des suivants, parce qu'au moins, il y avait un piton en place. Ça faisait, au moins un piton en place. Et après, on savait assez vite les voies où il fallait amener beaucoup de pitons, et celles où il y en avait besoin de moins. Top ! Je ne vais rien pas m'enlever comme ça. Ah ouais, ouais, ouais. La voix est pour moi, je sais que sur l'article, c'est toi qui va répondre, mais moi je pense que c'est... Moi je ne suis pas d'accord avec lui, sur le fait d'opposer les pratiques, moi je ne pense pas les pratiques. Je pense que l'article pourrait être intéressant. Moi je pense que chacun fait un peu ce qu'il veut, il ne faut pas dire qu'on est contre le spit, et je pense qu'il ne faut pas dire qu'on est contre les pitons. C'est aussi con. Moi je ne pensais que... Moi je ne suis pas du tout pour reposer les pratiques, je pense que chacun doit avoir envie de faire un peu ce qu'il veut. Moi je n'ai jamais craché son spit, à part au début, comme je t'ai dit, et un peu grâce à J. qui j'ai posé les questions, mais c'est... Moi j'aime tout dans ce sport, mais je ne pense pas que j'ai le droit de faire l'article. C'est pas pour ça que je dois faire le... Ok. Non mais je ne vais pas opposer les pratiques. Oui mais ça ne suffit pas de le dire. Il faut aussi le mettre en pratique. L'article, nous avons fait la première répétition du voyage de la mandarine, et mon frère, donc l'article n'a pas de voie beaucoup plus difficile que ça en article, tu vois. On a fait récemment, je fais une voie à côté de la paroi rouge, qui sont un peu... qui sont quand même soutenus. Donc, on est... On n'est pas... Tu vois par exemple, l'histoire qui m'est arrivée, ils ont ouvert un super surplan d'article, 45 mètres de dévers, c'est une des plus dures du verre d'homme, quand même, quelque part, et on a eu par Antonin Rod, qui nous a demandé si vous le rééquipez, et comme on est justement... on n'est pas opposés les pratiques, parce qu'on n'est pas cons, et bien on est allés discuter avec... Vas-y, pause, pause. On est avec Antonin Rod, il est proposé d'aller lui le rééquiper avec lui, quand même. Donc il faut arrêter de dire qu'on a posé les pratiques... Ah non, moi non, je n'ai jamais opposé les pratiques, je suis pour tout. Ici, j'ai fait des voies d'article, celui qui veut les rééquiper, ça ne me dérange pas. Moi, je l'ai fait et j'ai trouvé mon pied, parce que je pourrais... A partir du moment où on discute, je l'ai volu dans ton raisonnement, et tu comprends... ce que je suis en train d'identifier, c'est que tu vois que tu as des exemples dans ton raisonnement, ou tu as un esprit d'ouverture. Mais il n'était pas a priori cet esprit d'ouverture, parce que tu es toujours en train de dégraver les pitots, le machin, mais tu vois bien que même toi... Dans les années 80, oui, mais moi j'ai équipé. Moi, j'ai équipé. Donc 300 mètres à la Sauta, et j'ai équipé d'un coup, à plus, donc... Et oui... J'ai une question pour nous faire avancer, les gars. Ha ha ha ! Tu as vu que... Là, tu enregistres pas ? Si ! Oui, mais ça va, des pas... Alors moi, j'ai une anecdote, bon, quand même... On est un peu dans le centre de Gilles, c'est qu'en fait, après la voie du 14, elle a été rééquipée, et elle a été faite en libre, je crois que c'est 7C. Et elle avait fait précédemment, en solo, auto-assuré. Donc, chaque fois, je devais faire la longueur en mettant mes points, en faisant un système de bidouillage, ou tu as personne d'autre qui te tient, donc tu te débrouilles avec tes nœuds, tes cordes, et après, tu dois refaire la longueur, la même longueur en second, en déséquipant. Donc, j'ai fait ça sur 2 jours, en bivouacant dans la grotte de la remise, entre les 2, et je pense que c'est un souvenir extraordinaire que j'ai, et bien supérieur à engener la première longueur en libre, par exemple. Tu vois que tu... Il y a les 2. Oui, il y a les 2, c'est ça, le truc. Mais ce qui est bien, c'est qu'on peut discuter, et puis que je suis pas intéris, c'est un épidome. J'en connais les mieux d'éterrice du épidome, mais je suis pas d'accord avec ce qu'ils font. Ils sont contre tous les équipes, moi je suis pas d'accord. Je pense que c'est parce qu'ils sont particulièrement tous normes. Je suis pas si t'es d'honneur, pas si t'es... En fait, pour l'anecdote, une fois que je vous vois cette victoire, je me prends une corde fixe de Gorgeson sur la figure, qui m'a dit, oh attends, ça arrive, ce que tu fais, je suis barré à la maison. Je te dis, c'était possible. Moi, j'ai une vision plus globale. C'est-à-dire que la vision globale par rapport de chaque petite paroisse de l'escalade, c'est intéressant. Elle a conduit à l'évolution qu'on connaît quand même, grâce aux Français, grâce à cette évolution de l'équipement, à l'évolution de ce niveau et grâce à la médiatisation de l'ING, à l'équipement des dalles entre les fissures. C'est ça qui a conduit à l'évolution de l'escalade. C'est ça les points de force. Nous, on faisait l'invénement de faiblesse. Comme tu veux qu'on aille d'un aimure, à la fois de faire un train de train, mais il a fallu que des gens comme parce que les précurseurs, c'est ceux qui ont commencé à mettre des spits quand même. On a les 40, Nat sur vous. Nat, bien sûr, mais vous aussi. Voilà, vous avez été les artistes. Vous avez déjà un peu d'exemple. Donc, après, tu te retrouves moi, ma vision globale sur la discipline. C'est la défense de notre discipline. C'est-à-dire que si on arrive à globaliser tout ce pratique et à les identifier avec faisant partie d'une seule et même discipline, on doit plus défendre notre activité par rapport aux intégristes qui vont vouloir revirginiser des secteurs. C'est ça, moi, ma vision. Je m'en fous de savoir si le mec est équipé, si c'est ségué sur un piton envoyé. Je m'en tape, en fait. Moi, ce que je m'intéresse, c'est que les générations secures, on puisse savoir une vraie patrimoine, comme je le disais, matériel et immatériel et que cette patrimoine, cette vision patrimoniale, elle interdisent de supprimer des secteurs d'escalade. Moi, c'est juste ce qui m'intéresse. C'est bon, c'est bon. J'ai la prochaine question qui est typiquement là-dessus. C'est... Ah, il reste quelques questions. Mais bon, les gars, c'est pour la pratique. C'est de quand d'être l'apparition du parc dans les calanques et qu'est-ce que ça a amené directement au moment où ça a été... Au parc qui est arrivé en 2012, il y a eu quelques années d'une organisation qui s'appelle Un Groupement d'intérêt public, comme tous les parcs, un GIP qui s'instorte et qui va... qui est chargé d'observer les pratiques existantes sur un lieu et de voir les conditions de mise en place d'un parc. Et d'écrire une charte. Après cette charte, elle est... elle est vérifiée par un avocat du conseil d'État, un groupement d'avocats, et elle est validée, ou elle n'est pas validée, et ensuite elle est écrite pour un certain nombre d'années, et ensuite le parc arrive. Donc 2012, François Fillon, le parc national des Calanques, arrive, et on n'en entend pas beaucoup parler pendant quelques années. Ok. Euh... qu'est-ce qui a été... En fait, c'est plutôt le GIP qui nous a posé des problèmes, parce qu'il a voulu instaurer des grosses réserves intégrales, qui étaient disproportionnées. Chaque, dans chaque parc, il y a une réserve intégrale qui est toute petite zone en proportion de la surface du parc. Voilà. Qui permet de faire une zone témoin, de dire, tiens les scientifiques, il y a que qui ont le droit d'y aller, et on regarde un petit peu cette zone témoin, si... sans la... sans que l'homme n'y mette plus jamais le pied, vous vous savez, vous savez que la main de l'homme... vous savez que la main de l'homme n'y mette jamais le pied. Ha ha ha ! Euh... On voit comment ça évolue. Mais ces zones-là, donc comme j'ai utilisé, il y a des petites... des petits pourcentages. Et dans les calanques, c'était mais juste toutes les phases maritime. Vous voulez, on a même entendu... Pour ça que je parle, quelquefois, d'intégristes, et des intégristes qui sont passés du GIP au parc, hein, puisqu'ils travaillaient toujours dans le parc, ils ont... on a fait entendue dire à l'occasion d'une réunion, mais l'homme n'a plus... n'a plus... n'a plus à être dans ces lieux. Voilà. Il n'a plus à... alors que, voilà, nous, on est là, on a des... des activités, depuis... depuis des... peut-être des millénaires. Euh... Voilà un peu la... le changement. Le changement de mentalité. Le mouvement d'Etat République. Ensuite, donc, on s'est... on s'est insurgé contre ça, on s'est battu et les réserves... les réserves intégrales, les moyens que nous avions, elles ont été abandonnées. Il y a eu une zone potentielle de réserves qui est toujours d'actualité. C'est le talu du Cap Canaille. Et une petite partie de talu, aussi, aux entours de l'Île-de-Verre dans les Calanques. Mais ça reste dans les proportions acceptables. Euh... ensuite, on a... les avancées que nous avons eues, c'est parce qu'on... on craignait des interdictions. C'était de créer une commission escalade sans... ça... ça... ça existait, ça y est, ça s'est fait. Et... et il considérait l'excalade comme une activité patrimoniale. Ok, parce que c'était pas... de base dans le truc du GIP ? Non, non. C'est un truc qui a été... et du coup, ça a été apporté dans le... dans la charte du parc. Dans la charte du parc. Ok. Comme d'autres choses spécifiques, parce que dans les chartes, il y a des choses qui sont un peu généralistes, et il y a aussi des choses plus spécifiques à chaque parc. Parce que chaque parc a sa spécificité. Sur les ondes de Parcs français, dans chaque cas, il y a quelque chose, il y a des choses spécifiques. Il y a des parcs ultra-mères avec des spécificités. Et puis, sur le territoire, donc de... sur le territoire, il y a des spécificités également. Et par rapport à l'escalade, qu'est-ce qui va changer ? On sait pas trop, on n'a pas eu d'interdiction. On a plutôt eu des bonnes avancées. Parce que des zones que nous nous interdisions de grimper de Jean-Vierge-Jeun, par exemple, pour l'indifféctation des oiseaux, on a arrêté cette affaire-là. Et on fait des zones plus... plus réduites, à chaque fois qu'on observe un nid. Parce qu'on l'interdit, la voie, là on a réussi à obtenir ça. Donc, par exemple, les fallait du Cancéou, qui était quasiment interdite à tout le monde de Jean-Vierge-Jeun, ou certaines parties de Castel Vieille. Et maintenant, on va grimper. Puis, si on voit un nid, on peut le signifier au Parc. Et souvent, on met des pancartes pour dire que tu es là, on y va pas. Plus qu'à ce que les petits, ils aient pris leur an en voie. Donc ça, c'est plutôt positif. Mais on est tout le temps en train de surveiller et on fait hyper attention à ce qu'ils ne nous interdisent pas de sites. Par contre, ils vous interdisent d'équiper de nouvelles voies. Ça, c'est sûr. On a des gros problèmes pour l'entretien des voies. Dans plus, le Parc sert d'interface. Il n'est pas toujours décisionnaire. Il sert d'interface. Il s'est glissé dans toutes les couches administratives. Donc, c'est une interface qui va dire qu'on ne va pas faire ça parce qu'il y a des propriétaires. Il va mettre en garde. Donc, le problème que nous avons eu au départ, c'est que le Parc a fait peur aux propriétaires pour ces histoires de responsabilité. De responsabilité des espaces naturelles. Bon, on a un peu... C'est pas réglé, mais il faut que la loi française change sur la responsabilité sans faute. Et on a plutôt des avancées correctes. Pour l'instant, on n'a pas d'interdiction. Ils ont essayé au mois de juin 2020, ils ont décidé les propriétaires avec la complicité du Parc d'interdire l'escalade dans le Parc national des Calanques sur les territoires de l'ONF et du conseil départemental. Ils ont représenté à peu près 70% des terrains grimpables. Bon, alors, on a foutu un gros bordel avec un post sur les Calanques et des hommes que tu pourras lire éventuellement. Donc, le 10 juin, il y a eu un post un peu... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... Il y a pas de problème. Si tu veux brancher à ce point. I understand. I understand ? Oui. Mais je ne respond pas. Tu peux arrêter là. Il faut couper par l'agricot. Il y a plus d'un nana. Ok. Merci beaucoup. Dédé, tu as vu que j'ai sorti le soufflet ? Dédé, tu as vu le soufflet qui est à gauche ? Il n'a pas vu. Ah, je suis choqué. Il y a eu quand même... C'est un peu moi qui suis parti d'avoir. Il y a eu... On est allés pour l'histoire de parc. On a décidé de faire une agence avec le CAF, les escurs. Pour savoir ce qu'on va dire au GIP. Et là, ils annoncent ce réservoir intégral. C'est là que Dédé est parti. Il était avec nous, on a suivi. Ça a donné des canons qui étaient des hommes. C'est une association qui défend... Mais c'était parti comme ça. Ça fait un moment que ça durait. On a fait une pétition. Dédé avait laissé le truc et passé à télé. On se met la signature en trois jours. C'était pas mal ça. Et je pense que ça en a tapé fort. Parce qu'il y a même des Allemands que j'ai vus tout à l'heure. Qui connaissaient des canons qui étaient des hommes et qui avaient signé la pétition. Comme quoi, c'était... Je l'ai pas fait. Je l'ai pas fait. De quoi ? Signé la pétition. Par contre, c'était à 10 âmes. C'était les phone ? Ouais, c'était à 10, si c'était à 10. Ah, OK. D'avant, exactement. Il y a quelqu'un, un bon fleur. Ils sont arrivés. C'est le reste que j'ai, monsieur. Oui, oui. C'est le reste. Voilà, ils ont emmené des trucs. Oui, mais là, il y a des photos. Ça va passer, d'ailleurs. Ah ben oui. C'est trop mal ça. Avec les signes. C'est comme c'est le... Et les photos, c'est guillet aussi. Oui, il va le faire, sinon il va dans sa binette. Tiens, c'est passé. Ah ouais. Dédé a surroulé pour le fêter un jeu. Dédé, parle et moi je vais là-bas. Non, non, mais ça va. Ça fait partie de... Ça fait partie d'en haut. Hein ? Si je le tape au maintenance, est-ce que tu enregistres ? Je peux le mettre dans le cou, que je mets la vidéo. Là, j'ai expliqué que c'était parti juste après et que c'était passé à la télé, on avait fait 11.000 signatures en 3 jours. C'est formidable. Et j'ai vu un allô, tout à l'heure, qui est guide, et qui m'a dit oui, je m'en rappelle, parce que, évidemment, je m'y dit encore un peu pour les cancés des sous-titres. Oui, oui, mais tu es en de l'aussi. J'ai jamais arrêté. Et le mec, il m'a dit oui, je vous connais, un assis d'impétition avec les guides d'Allemagne. Oui, oui, oui. Et je donnais ta carte au fond. On a eu une très, très grosse aide grâce à Gilles, qui arrête pas, c'est un vrai militant. Il y a eu un autre truc, c'était par rapport à l'ONF, tu parles tout à l'heure, qui voulait raser l'ambulématique refuge Abri Azema. C'était l'ONF qui voulait raser. On est monté au créneau, ils ont plié, ils n'ont pas raser. Ça c'est une bonne chance. C'est une belle victoire, ça. Grâce à une vidéo, une vidéo qui existe avec une vidéo sur le web. Tu n'as pas vu la vidéo ? Non, je n'ai pas vu. Ce qui est intéressant, c'est que quand on leur fait le bras de fer, quelque part ils sont obligés de plier, parce que ça veut dire que si on groupe tous les tempers, je veux dire, on peut commencer à faire un peu mal de choses. Parce que moi qui étais à 30 ans comme un respite, je suis quand même allé défendre les mecs, il y a eu quatre monômes qui ont été filmés pendant, je sais pas combien de temps, parce qu'ils avaient mis des spits dans les calanques. Oh, on les a pris pour des terroristes, c'était des personnes qu'ils avaient les mecs pour arrêter là. Si tu veux manger avec nous, on a plein de trucs. Je vais les mémétenir ou pas ? Demande à Christine, il faut voir combien on est et qu'est-ce qu'on met exactement. Voilà, par rapport aux normes... J'ai des tourtons aussi, je vais faire les mecs. C'est super, c'est un complément, c'est bien. Est-ce que les tourtons, on les fait ? Excuse-moi... Avec Christine et Nanette, je sais pas quoi te dire. Est-ce que les tourtons, on les met sur les grilles ? Je sais pas, je ne sais rien du tout. Je ne suis pas spécialisé, tourtons. Je vais... Je vais t'emvoyer le lien, peut-être. Vas-y. Je vais te rembouiller ton téléphone, Nanette. Je voudrais, parce que je n'avais pas... Je me réavance avant la vidéo de des calanques et des hommes. Je vais t'emvoyer le truc... C'est quoi ton numéro ? 06-59-88-1 05-55-65 Bon, festour, merci, c'est assez sympa de nous. Voilà. Tu viens d'avoir le lien avec la vidéo qui a tout fait chambouler, en fait. Ok. Qui a tout fait basculer. Trop bien. Voilà. Alors du coup, la question que j'avais après, c'est... Depuis que c'est un parc, comment la pratique de la Serre elle fait pour évoluer dans le topo et tout ? Parce que... Ça n'a pas... Ça n'a pas... À part les nouvelles voies équipées, ça n'a pas bougé. Ok. Le topo, on l'a sorti en 2017. Ça n'a rien demandé à personne, parce que de toute façon, c'est trop compliqué pour leur demander leur accord et tout ça. Donc on a sorti d'autorité. On a fait une réédition en 2020 avec quelques petites modifications. Ils étaient assez furaxes, mais en France, on ne peut pas interdire de publier quoi que ce soit. Pour l'instant, ça peut peut-être changer, mais voilà, pour l'instant, on fait ce qu'on veut avec le topo. Et voilà. Pour le... Parce que dans... Au début du projet, la première personne que j'avais appelée, c'était R.V. Et il m'avait parlé que le travail d'équipement ouverture, il avait évolué un peu à ce moment-là, parce qu'il s'était mis en recherche de l'INC qui avait déjà été équipé pour les répertoriés. Alors c'était d'actualité déjà autant du JIP. Ok. Maintenant, c'est aucun du problème. Ok. Parce que moi, je l'ai noté comme archéologie des voies et de l'escalade, et ça nous intéresse... Alors là, actuellement, ils ont utilisé... J'en dis, ils avaient mis au point un algorithme pour pouvoir visualiser toutes les falaises grimpables, sans pour autant qu'il y ait de voies d'huile. Ok. Vas-y, vas-y. Non, parce que là, c'est des villes qui ont beaucoup plus compétents comme moi pour parler... Non, non, vas-y. Au niveau des équipements. Moi, ce que je sais, c'est qu'on a soutenu quand même ceux qui ont équipé, et que là-dessus, on a eu un guide qui nous surveillait, il s'appelle les chapazes. Il était gentil, en fait, il a quand même bien... Il a été un peu considéré, quand même flic, qui surveillait les grimpeurs et qui a pas fait évoluer le parc. Ça, ça m'a choqué. C'est un chapitre, tu peux le choc. C'est un chapitre, mais quand même. Tu as dit qu'il y a eu un flicage des grimpeurs. Voilà. Et qu'il a conduit à ce que... quelques grimpeurs ont été... Il y a des affaires qui ont été judiciarisées, parce qu'ils ont continué un petit peu à équiper. Et cet... ce flicage, il a mis un coup d'arrêt aux équipements sauvages. Des grimpeurs historiques, des équipers historiques. OK. On sait pas sûr que ça continue, avec des gens qui sont pas connu. C'est ça. OK. Alors, petite parenthèse, il y a quand même des organismes de formation s'occupés de cordistes. Moi, je participe à ça. On m'asignore, parce que cette fois, c'est des jeunes de l'ONF. Donc il y a eu deux stages de gars de l'ONF qui sont formés pour être sur des cordes et on sait pas exactement ce qu'ils vont faire comme boulot, quoi. Que c'est la main de table, ça, hein? Et ils vont ne pas le savoir qu'ils font? Non. On passe ce qu'ils vont dans très peu de temps, ils vont descendre dans les falaises pour surveiller, dééquiper, le faire eux, prendre dans la vie de qui que ce soit. Enfin, moi, je l'ai vu comme ça. Et c'est pas des gens qui sont en rapport avec l'apprentissage de l'onf? Non, ils ne font pas l'escalade, rien. Ils ont fait le s'occuper, c'est-à-dire de... de travaux sur cordes. Et leur travaux sur cordes, ça va être de vérifier. C'est pas ce qu'ils vont faire, mais c'est un peu inquiétant, voilà. Moi, je l'ai vu comme ça. Et puis, ils n'en ont pas trop parlé, c'est très cool. C'est jamais bon signe de laisser le travail à des gens qui ne sont pas dans le bif? Voilà. C'est pas des passionnés d'escalade. Ok. Ah, c'est con. Et ouais. C'est pour la fin. En fait, euh... Je ne sais pas trop te dire là-dessus, parce que c'est plus déni qu'il faut servir. Il y avait quand même un carton de l'homme qui surveillait la caméra. Ils s'en montaient 17 fois surveillés. Il y avait un qui équipait une école pour des gosses. C'est quand même qui se poche un peu de trajet, comme... Oh! Et 450 euros de PV, pour une journée, soit dizaine de pédagogies, on en aura parlé, pas des castors, mais des lesards rouges et machins. Ils sont plus écologiques que ce qui a été attrapé comme ça, que les gens qui leur ont fait un truc. Enfin, à été quoi, maintenant... C'est deux points de mesure. Ils ont justifié leur place au parc et voilà. Ils ont pris quatre mecs, quoi. Il y a plus des mecs qui étaient emblématiques. Pour le cas là, que plus qu'ils ont fait le topo, qu'ils ont grimper et tout, donc tu vois... Bien fait d'ordre. Ouais, et si c'est qu'ils n'en faisaient le plus, et qu'ils s'en prennaient plus... Tu sais qui est ce qui avait... Tu sais qui est ce qui avait... qui a été pris, du coup? Oui, les quatre, il y avait Guy Haber, qui était guide... Bon, qui équipait peut-être un peu d'une façon pas trop collective, mais il a fait moi, il a équipé. Il y a Hervé, du Garry, qui faisait le topo. Il y a Pierre Clara, qui était MBE. Et il y a Gwennaluro, qui était un équipeur. En plus, c'est grave, parce que Gwennaluro s'est fait frapper dans une carrière. Donc il y avait une carrière qui gênait personne, mais comme ça, ça faisait partie du parc, ils s'ont allé le filmer à côté, ils l'ont fait descendre, ils s'est payé un P.B. Tu vois, Hervé, il a été souveillé par bateau. Ils sont passés avec des jumelles, donc ils ont des trucs pires comme en Palomar, pour les gens, ils l'ont envoyé. C'est complètement... C'est vrai que c'est fou. Il n'y avait pas moyen d'y faire pour arrêter les vrais de l'Incan, ça serait quand même pas... 17 fois, ils sont venus, on allait pêver, ils s'en montaient 17 fois pour surveiller un gars qui équipait une école d'escalade. C'est très grand, ça. Oui. Alors, ça, c'est le chapitre, donc... Moi, j'ai meblé. Oui, oui. Mais il n'y a pas de monde. Mais j'ai expliqué, vas-y. Ça pour dire qu'il y a eu un ficage. Attends, on peut faire, d'abord, le truc sur l'équipement et l'archéologie des voix qui avaient déjà été équipées, dans l'espèce de retrasage qui a été fait. Alors, ça, c'est un peu... OK. Ça, c'est un sujet crucial pour nous. C'est-à-dire qu'il y a donc un jeune qui est embauché par le parc pour récapituler toutes les falaises avec un espèce de logiciel qui est entre le point GPS, la hauteur... C'est un lidar, non ? ...visible. Un truc lidar ? Je ne sais pas, mais c'est par rapport aux écarts d'altitude et la visibilité de la falaises point haut, point bas. Ils arrivent à déterminer l'inclinaison, la surface. Et du coup, là, ils ont des sites potentiels sur lesquels ils vont mettre un calque. Toutes les voix existentent. Donc leur idée, c'était de mettre uniquement la voix du topo. Un topo, la dernière mouture qui sortit en 2020, c'est-à-dire qu'il y a peut-être 60% des voix des calanques. Et nous, on souhaite qu'il y ait toutes les autres voix. Parce que pour reconnaître un patrimoine de voix d'escalade, il faut inscrire toutes les voix. Donc il faut récupérer les anciens topos de Lucchésie. Parce qu'à l'époque, là, il y a un topo pour faire des calanques. À l'époque, il y avait un topo par calanque. Pratique. Il y a des secteurs où il y avait beaucoup de voix sur les topos de Lucchésie. Par exemple, dans la descente au bout de toutes les... Là, il reste la courte de l'ours. Mais nous, on avait équipé avant. Il y avait beaucoup de voix sur certains topos de Lucchésie, avant et après. Tout à fait. Et vous voyez, plus jamais personne n'a entendu parler depuis 40 ans. Donc tout ça, nous, on aimerait le consignet sur ce listing. Ils ne sont pas trop pour. Nous, on va l'exiger de toute façon. Et on va exiger aussi toutes les voix sur les 400 plus belles de rue Buffa sur des secteurs qui sont actuellement interdits. Interdits parce qu'à un moment, on ne les a pas mis sur les topos. Parce qu'on se dit, on va faire preuve de bonne volonté, on va mettre des zones de protection. À l'intérieur desquelles, on va pouvoir les grimper. Mais qu'on ne va pas indiquer sur les topos pour ne pas qu'il y ait de surpopulation. Et ça, ça a été... ça a été un gros problème parce qu'ils allons profiter pour interdire ces secteurs. Et moi, ce que je souhaite, c'est qu'ils justifient cette interdiction. Et que dans 20 ans, dans 30 ans, dans 40 ans, ils justifient encore ces interditions. Parce qu'une fois qu'on aura fait l'état des lieux, une fois qu'on aura fait l'état des lieux, ils ne pourront plus revenir à Maria, plus supprimer les lieux. Donc là, on fait un gros travail de pression pour que tout soit inscrit. Et là, on évite tous les grimper, qu'ils ont des connaissances. Moi, j'ai passé à Gilles et à Enver, je n'ai plus qu'un, mais tout ce que j'avais fait autour du jardin d'enfant. Le jardin de Pierre, ça, il avait déjà bien repéré. Mais les voix ne sont pas parchies, intéressantes. T'as fait rire. Et par contre, au-dessus, on avait le jardin suspendu, le jardin des baladins, le jardin d'enfant, ça a été équipé par d'autres. On avait ouvert des voix, et je crois que j'avais tout passé. J'avais tout passé à Gilles. Voilà, donc Gilles, Jean, va pouvoir apporter des éléments importants. C'est le moment de sortir tous les trucs derrière les fagots pour faire un inventaire exhaustif de l'escalade dans les cannes. Alors après, c'est sûr que ça va être compliqué, ils vont tout savoir. Et voilà, ils vont tout savoir. Ils vont connaître la vérité et nous aussi. Et moi, j'y tiens. A la dernière commission d'escalade, je leur ai fait un malheur parce qu'ils n'avaient pas imaginé mettre par exemple Ryu. Ryu, c'est interdit. Je veux que ça soit consigné dans le listing. Donc en fait, ce listing, c'est un truc qui considère aussi les endroits où on n'a pas le droit d'aller. Vous êtes d'accord avec le fait qu'il y ait des zones qui soient... Pour l'instant. Non mais je veux dire, si par exemple il y a une identification sur un site... Oui mais ça, on appelle ça des interdictions temporaires et spatiales et temporaires. Donc une fois qu'on a dit ça, ça, c'est pas un gros problème. Mais les interdictions de principe pour interdire l'escalade, par exemple sur la muradiochine, une fois qu'ils auront mis toutes les voies on va leur dire attendez, attendez, on comprend pas bien. Vous avez mis dans les ventes tous ces voies là. Alors maintenant il va falloir que vous justifiez le fait que ces voies sont toujours interdites. Moi je suis malin tu comprends. Et oui, oui, oui. Le niveau de Bonelil y est peut-être plus là-bas. Absolument. Donc je suis en train de te les mettre. Je, je, parce que c'est tout le monde qui prend la parole. Mais je suis en train de te les mettre, de te les enfermer et ça n'en de même pas compte. Et pour contre, une fois que le lamentaire va être fait, je vais dire, on va dire, on va le dire maintenant, il va falloir justifier scientifiquement le fait que pourquoi au cas que c'est le vieil, il ne s'est pas interdit, pourquoi la muradiochine s'est interdit. Parce qu'à un moment ça a été les questions de principe de prendre du territoire à l'ennemi. L'ennemi c'était nous. Et oui. Et eux ils ont pris du territoire. Et on s'est laissé faire en fait. Ok. Alors j'ai interview. Est-ce que il y a d'autres pratiques qui ont été, je veux dire, parce que là on parle d'escalade, mais il y a d'autres pratiques de la montagne ou d'autres pratiques même pas forcément de montagne mais dans les calants qui ont été atteintes par ces restrictions. Oui, alors oui bien sûr. On a fait ça de la diabolisation de pratiques. Ils ont fait de la communication très négative par exemple sur le VTT, qu'ils ont assimilé à du freeride. Alors que le VTT ça peut être très soft et ça peut être pratiqué sur des endroits où il y a beaucoup de pistes carrossables dans les calants. Donc on peut continuer à faire du vélo. Il n'y a pas de problème. Bien sûr, il y a des endroits où il ne faudra pas aller. Ils ont diabolisé des pratiques comme le VTT. Le VTT, ils veulent pas essayer de comprendre qu'il y a des pratiques douces et ils vont tout interdire. Oui, oui, oui, pas de problème. Je t'ai déjà dit tout à l'heure. Je ne reviens pas là sur ce que j'ai dit. Le K-Zert. On le surnomme le K-Zert carrément, elle ne va pas pour rien. Les pauvres, ils ont besoin de jus. Ce n'est pas pour les pêcheurs, les plongeurs aussi. Oui, absolument. Il va stabiliser, mais il ne va stabiliser pas quand même. Bien sûr, il y a des pratiques qui ont été fortement impactées sur le domaine. Parce que c'est un parc mariti marin intéressant. Donc sur la mer, effectivement, il y a des gens qui se sont mieux débrouillés que d'autres. Par exemple, les bulleux. Les bulleux, c'est les pauvres. Ils ont réussi à conserver toute la pratique. Il y a une activité économique et ils savent vraiment bien parler. Ils sont vraiment débrouillés pour défendre leur activité. Par contre, ces activités un peu plus de marginaux, des gens qui sont un peu plus solitaires, eux, ils ont été fortement impactés. La chasse marine a été impactée. Alors qu'il faudrait juste gérer, le chasseur, c'est un sportif. Alors que le bulleux, il y a un moment où tu peux mettre une combi. D'ailleurs, les combinaisons standard ne sont pas taillées en V. Elles sont taillées en V. Peut-être de pareille. Je suis capable de faire des sketchs, pour les familles de mon fils. Il est pour la parémécidification des parties qui vient de te tuer la plongée. Mais en 2 minutes, il faut se camére. Voilà, ils vont retérer, ils n'auraient pas été d'accord. Ils t'auraient raccué sur le pataillier. Bon, passons. Je suis choisi de vous déranger le moins. Vous voulez... Je sais pas. Si, je vais te la mettre sur le roman, je vais directement. Tu vas faire le top. Ah, mais t'es... Tu vas dire ça à Varelle, le mec qui a fait le leur de cette exupérie. L'antisse, il se fait des 80 mètres de plongée. Il explique à 10 ans, il est rétabé. Parce que c'est un très bon plus grand. Le grand Varelle, c'était un très bon copain d'investage. Alors, qu'est-ce qui a été diabolisé aussi ? C'est, par exemple, tout ce qui est pratique... Il a diabolisé la projet. Il a dit que je ne savais pas. Ça, tu ne pouvais pas se prendre. Il a dit que... Il a pas diabolisé. Il a assassiné la projet. Ça, tu le coupes d'un tour. Si tu fais... Non, je vais vous raconter. Je vais te raconter une anecdote. Moi, j'ai travaillé dans la plongée sous-marine. Et j'ai plongé sur le grand conglut qui est des satellites de Lidl de Riu. Donc, la calypso de Yvou Cousteau, Jacques Yvou Cousteau, c'est amarré au grand conglut, pour pouvoir faire de l'exploration des pâtes antiques. Parce que Marseille, c'est 3 000 histoires et grosso modo, avec des gens qui sont passés, des flux, des flux migratoires, et aussi de matières précieuses, de soie, de trucs comme ça. Donc, il y a eu des naufrages importants. Et donc, là, il y a un triangle interdit qui est entre Riu, grand conglut, la côte, un endroit où on n'a pas le droit de mouiller. Parce qu'il reste encore des épaves. Il y a eu un gros trafic d'enfort à Marseille. Et moi, j'ai plongé sur le triangle interdit. J'ai plongé par mauvais temps, tout seul, un pémé qui va se jouer après. La prescription. Ah non, non, non, non, ça ne sera pas publié. Mais tu peux, alors moi, il n'y a aucun problème, au contraire. Mais j'ai fait un speech, non, non, j'ai fait un speech à l'occasion d'une commission avec toutes les activités de pleine nature. Je leur ai fait un speech et il y avait les plongers. Je leur ai dit, j'ai plongé sur le triangle interdit. Je suis descendu, je suis remonté sur le tombant et là, je me suis aperçu que tout le grand conne bleu était bardé de ferrailles rouillées. Donc c'est dégueulasse. Et au fond, il y a encore les tuyaux des succeuses. Ils m'ont regardé. Les succeuses. Les succeuses, tu imagines que c'est une succeuse ? Non, pas du tout. Tu vois bien, mais bon, c'est pas ça. Une succeuse, c'est un gros aspirateur qui est branché à un tuyau. Il y a ce tuyau, le plongeur, il est au fond et il aspire les sédiments pour mettre à jour les épaves. Et du coup, c'est comme ça, tu ne vas pas creuser non, tu aspires, tu les renvoies ailleurs. Et tous les tuyaux de ces succeuses sont au fond, aujourd'hui, encore. Donc vous avez dit franchement, vous êtes plongeur, vous avez sauvegardé votre activité, c'est super. Vous ne pourriez pas imaginer une opération de nettoyage au fond, au pied du congouais. Mais d'aider, si le petit-déjeuner est derrière, normalement, on ne peut pas plonger. Ouais, on ne racontait pas le connerie. Bonjour de mauvais temps. Je tiens un peu des baloches. Tu vas tout seul, tu vas voir. C'est 60 mètres à plonger. Et le pied du congouais, c'est 40 mètres. Tout seul, il faut avoir 100 mètres. Voilà, donc je vous ai bien fait rigoler. Vous avez imaginé une campagne d'un nettoyage, tu vois. Plus tôt, c'était pas le premier des écologistes, c'est quand même. Mais c'était en époque aussi, donc voilà. Donc d'autres pratiques diabolisées, c'était la tyrolienne, par exemple. Nous, on a toujours fait les petites tyroliennes. C'est devenu diabolique, parce que ça s'apparente à un parc d'attractions. Des tyroliennes, c'est très compliqué. Des choses qui existaient avant et que maintenant c'est compliqué de faire dans le parc national. Il y en avait eu un auquel un homme qui n'a pas eu la somme. Ils ont des équipés, ils ont pas de... Ils ont levé les câbles, ils ont aplati les rigues. Ils n'ont pas levé. Ils n'ont même pas eu le truc de faire quelque chose de mal transmis. Ils les ont aplati. Ils ont des mecs qui sont réclamentés d'écologie, tu vois, qui sont droit avec une câble qui est aussi, c'est quand même dégueulasse. Bon, voilà. Après, il y a quand même des avancées. Il y en a qui a fait un ferata, par exemple. Pas de ferata, parce qu'il y en a jamais eu. Il n'y en a jamais eu dans les calants. Non, parce qu'il y avait des calants que c'est une pratique... Alors c'est pas une culture du sud, c'est une culture locale avec des associations, alors pour le coup des personnalités morales qui ont toujours sauvé garder, à la fois l'escalade, mais aussi sauvé garder les lieux. C'est grâce aux capes, c'est grâce aux excursions lycées marseillais que les calants sont ce qu'elles le sont et c'est grâce à eux et puis c'est pas d'hier, c'est plus d'un siècle. Il y a eu une grosse manifestation pour l'extension de carrière en soulevée. Il y a un siècle à Pormieu contre l'extension de Salvé sur Anvaux. Il y avait, d'après les témoignages 100 000 personnes. C'était que les associations locales dont le CAF, puis les escurs qui sont un peu plus jeunes. Le CAF c'est vraiment la première. Donc c'est une personnalité morale et ils ont toute leur importance. C'est un secteur hyper important. Donc cette culture locale, un peu cafiste ça correspond à une couche sociale de la ville de Marseille des gens qui grimpent et quoi. Mais c'est pas tout le monde. Je me dépêche. Je me dépêche, il me reste trois questions mais il y en a une que on va peut-être sauter alors la prochaine c'est mais peut-être vous ne pouvez pas y répondre c'est qu'est-ce que la grosse différence ou c'est quoi la différence entre le parc qui a été fait dans les Calanques et le parc ici d'un point de vue des activités de plein air en montagne. Alors moi je dirais après il est unico, il peut répondre j'ai le aussi. Moi je n'ai pas assez. En fait, le parc des Écrins est déjà plus ancien il a intégré la culture locale. Alors que sur Marseille je te parlais du culture particulière, un peu confidentielle d'une certaine catégorie sociale professionnelle comme des gens une certaine touche sociale le sud c'était comme ça, ça s'est un peu démocratisé. Mais ici il y a le culture montagne ça touche tout le monde et ça touche des métiers alors que chez nous ici tu as toujours eu une économie de la montagne les gens des Valais gagnés de l'argent en emmenant les gens en montagne alors que les Calanques il y avait zéro économie dans la ville de Marseille il y avait même pas un camping à proximité. Globalement les Calanques, nous on l'utilisait comme source de plaisir, d'escalatis mais ça rapportait 0 euros 0 francs à personne du point de vue économique c'était quasiment zéro faux. ça fait une énorme différence parce que là ils ont toujours compris qu'il y avait de l'argent à gagner et donc ils ont préservé les activités que les gens aimaient t'interdit l'escalade dans les Calanques tu perds 0 euros t'interdit l'escalade ici tu perds des centaines de millions de milliers de euros et des emplois surtout des gens, la culture et la vie à la montagne c'est quelque chose qui est complètement intégré ici dans la charte du parc national donc intégré les activités ça veut dire que ici par exemple le bivouac n'est pas interdit on peut bivouacé alors que tu es dans un coeur de parc national alors que dans les Calanques il faut pas raconter n'importe quoi le bivouac n'a pas été interdit à partir du parc national ça a été interdit bien avant pour des problèmes de salubrité de feu de forêt tout simplement au moins le bivouac n'est pas intégré dans la culture montagne des Calanques alors qu'ici c'est obligé de bivouacé alors on arrive à leur faire accepter tout de même parce qu'il faut discuter il faut gueuler il y a des moments où on s'insurge il y a des moments où on argumente on propose c'est à dire que moi j'ai toujours dit au directeur du parc qu'une cordée qui s'engage ça en retour de croiser ta barlie à un moment il est possible qu'il bivouac il voit aucun inconvénient en la vie ça veut dire que il y a une ouverture, il faut justifier alors un jour on le faut écrire il faut que ça soit écrit mais on est audible on n'est pas juste dégueulards non non mais moi je déforme mon activité je déforme ma région donc du coup on pourra bivouacé dans un milieu où ça se justifie voilà un peu l'idée donc la grande différence entre ici ils ont plus intégré cette notion d'activité économique et d'activité historique donc ça vient l'historique on peut pas passer à côté mais je veux dire l'acceptation des pratiques de montagne ce serait plus du fait que c'est une activité économique plus qu'une activité pas de façon moyenne culturelle comme on l'a dit et économique d'ailleurs c'est pas dans le parc national mais l'escalade dans les Hautes Alpes c'est fondamental pour les collectivités ça apporte de l'argent et on en rend compte qu'avec la réduction des activités des stations de sport en amour ils vont être obligés de développer les activités des zolés donc le bloc fort parti des activités proposées et ils vont proposer les activités d'été il y avait un dernier article dans le grimpe ou dans vertical ils expliquent très bien qu'il y a un certain nombre de communes qui commencent à se rendre compte que les activités proposées l'été ici par exemple à Eiffrond peuvent en fait se pratiquer à Pâques et à la Toussaint moi je viens à l'Argentière à Pâques et à la Toussaint le bloc c'est génial, l'escalade c'est génial et peut-être que dans quelques années s'ils gèrent bien leur politique ils auront ici autant de monde à Pâques et à la Toussaint que ce qu'il y en a l'été Autre différence fondamentale par rapport à la culture montagne du lieu par exemple la problématique de la responsabilité des propriétaires dans le 05 a été balayé d'un revers de main par les collectivités et par les propriétaires eux-mêmes en disant oui nous on ne peut pas se passer d'escalade donc on ne va pas interdire l'escalade puisqu'on ne peut pas s'en passer donc ils participent au rééquipement des falaises, à l'entretien et ils participent à l'équipement de nouvelles voies financièrement donc ensuite on se bat pour que ça arrive ok et j'ai une dernière question mais qui est un peu trivial comment vous envisagez le futur de l'escalade des activités montagnes dans des parcs comme ça sachant qu'il y a une évolution je l'ai permis le français a dit ça me semble résumer d'aider avec le parc de Marseille il est allé leur dire que de toute façon les mots de concertation qui m'étaient toujours la concertation c'est plus la peine de se concerter maintenant on est dans la négociation et ça c'est extrêmement important mais je ne peux pas le parler de l'ED mais là c'est exactement ça et je pense que ça va être de la négociation l'avenir ça va être de la négociation et je vous ai juste un résultat un petit truc ici il y a une évolution parce qu'avant il s'est battu il a toujours eu tout le monde contre lui et c'est une histoire de personne ici ce n'est pas que de la politique comme à Marseille ça a changé et le gars qui est maintenant à la tête il autorise beaucoup plus de choses que celui qui était avant ça c'est pas mal par contre nous c'est beaucoup de politique c'est ça qui peut... pour répondre directement à ta question l'évolution des pratiques d'activité de pleine nature moi je suis toujours en train de globaliser c'est à dire je ne peux pas qu'on se voit l'escalade sans il faut avoir la vision globale pour défendre les activités de pleine nature et au sein des activités de pleine nature il y a l'escalade, il y a les parapentes il y a la randonnée, on peut pas faire des escalades sans randonnée on peut pas faire de montagnes sans randonnée sans se rendre sur les points de grêpes il faut avoir une vision globale pour soutenir les coudes dans la mesure où on conservera cette idée cette vision globale il n'y aura pas de problème on va pouvoir continuer à grimper sans aucun problème ils vont nous aider même à entourtenir les voies je pense qu'on aura à terme des financiers je pense qu'il y a bon espoir de conserver toutes ces activités à condition qu'on s'en occupe c'est ça le problème c'est ça, c'est que les vieux des grêpes, c'est quand même le milieu radicalisent pas il y a 4 ou 5 pneus qui se battent et puis ça ne suit pas pour les motiver maintenant qu'il y a des gens qui sont supprimés ils commencent pas plus à se motiver de la randonnée il va falloir qu'on se groupe parce qu'on explique à tout le monde si on est groupé on pourra peut-être les faire plier puisqu'on a fait plier le ONF pour pour d'autres choses aussi il faut qu'on se groupe si on n'est pas groupé on va se faire avoir si on est si on est non mais si nous le Coral de Clocher diviser Grimpeur, on aimant c'est la raison pour laquelle je ne peux pas entendre moi je ne peux pas entendre que tu es soit pro ring soit pro artiste soit pro non, tu fais de la grêpe cette grêpe elle revient de plusieurs formes mais on est aidés par les jeunes en génération parce que les fois Grimpeur aujourd'hui ça c'est top pour nous ça nous aide énormément ils font du bloc ils font des grands devoirs des big walls en libre ils font de l'escalade en coin c'est les mêmes ils font des compétitions en résine chose que nous on ne voyait pas à notre époque ils sont encore plus ouverts ils sont encore plus ouverts que ce qu'on était nous ça va nous servir énormément qu'on les prenne en exemple on a fait une réunion au CAF pour regrouper plein d'associations que les jeunes on leur a dit c'est vous après on va peut-être arrêter il faut que vous reprenez le flambeau parce que la venir de demain c'est les jeunes qui font du 8 à plus je suis pour le 8 à plus quand je vois ça je suis admiratif la venir c'est eux c'est pas le vieux speeder avec sa perceuse qui va mourir en sommarant les dessus ou le mec qui va pitonner le mec qui va pittonner comme un foufureux tu vois quelqu'un qui coupe le somme a discuté toi moi d'ailleurs non mais tu vas la venir c'est les jeunes comme toi c'est ça l'autre des gars sauf si il se lave à 10h tu crois que contre-un était quoi on était des gros bambos on me met au fumier et on faisait que des conneries c'est tout pas tous c'est sûr il est très fort je suis sorti de dossier moi c'est très bien que tu fais ça trop bien merci les gars c'est juste que je voulais je suis très heureux allez oh putain là y a les tâches c'est juste que je voulais